Supplément sur les invectives adressées à la philosophie : la généralisation immodérée.
Nous avons dénoncé le fait, que ceux qui par une libre parole, se retournent contre la philosophie, sous le prétexte fallacieux, qu’elle « n’apporte et ne sert à rien ».
Elle développerait donc un discours, d’une généralité excessive, trop abstraite ou extrême, qui n’implique aucune efficience.
C’est d’un constat des plus idiot et des plus outranciers.
La philosophie crée des logiques, des schémas cognitifs, des lignes de réflexions, qui ont été reprises par des volontés de savoir appliqué à une positivité.
Dès le début de ce blog, nous pensons avoir montré que la pensée de Gaston Berger sur le temps a induit un raisonnement qualifié de « prospectiviste », utilisé par les grandes entreprises et les stratégies militaires.
Autre exemple significatif, les études de J.Piaget. Il récupéra la notion constructiviste de Kant du sujet/objet, pour faire dans ses laboratoire une épistémologie pratique ou génétique de la connaissance.
Et, nous pourrions citer bien d’autres cas…
Il ne convient pas à la philosophie de chercher une positivité dans la connaissance, il lui convient de mettre en œuvre les moyens de cette connaissance.